Aujourd’hui, avec les congés payés, l’industrialisation de masse et internet illimité, le monde n’a jamais autant été à portée de main. New York en 7 heures d’avion pour quelques centaines d’euros, un saut à l’élastique dans le Vaucluse à 50 balles, le resto coréen ultra pimenté en bas de la rue, du rock mongole à bout de clic... Résultat : c’est quoi notre bonne excuse pour ne pas tout faire, tout voir, tout tester ?

 

Ajouter à ça le FOMO alimenté par Instagram, et l’injonction à sortir de sa zone de confort peut vite devenir à un cercle vicieux.

Et si ça nous stresse autant, c’est parce que le cerveau humain est programmé au niveau neuronal pour rechercher le confort (ce qui est assez logique, finalement). Sortir de sa zone de confort est donc contre-nature pour nous, ça ne nous satisfait pas ni ne nous rend heureux·se.

 

 

Comprendre la diff entre zone de routine et zone de confort

 

Mais alors qu’est-ce qu’il faut faire pour être satisfait·e ? D’après la coach en éveil de conscience Nathalie Martin, on confond souvent ce qu’elle appelle la “zone de routine” avec la zone de confort. Différencier les deux peut nous aider à faire les bons choix pour notre épanouissement plutôt que de se précipiter vers l’aventure en pensant que c’est la seule solution #fuiteenavant.

 

Pour faire simple, notre zone de confort regroupe toutes les choses qu’on se sent à l’aise faire, et notre zone de routine comprend tout ce qui fait notre quotidien, que ce soit positif ou non, confortable ou non.

Par exemple : si votre situation pro ne vous plaît pas, qu’elle ne vous est pas confortable, elle n’est pas dans votre zone de confort mais dans celle de la routine. Une fois qu’on comprend ça, plus besoin de tout plaquer et de courir ouvrir un shop de poterie à Bali pour redonner de la saveur et du sens à sa vie, vous pouvez simplement chercher une boîte qui vous correspond plus, pour commencer.

 

 

Tracer sa zone de confort

 

On vous en parlait déjà ici, mais le plus important avant même de penser à sortir de sa zone de confort, c’est de savoir ce qu’il y a à l’intérieur. Et d’envisager que ça peut être assez. Que votre vie est assez, que vous êtes assez #selfappreciation.

 

On aime bien cette idée d’un tableau de visualisation : dessinez un grand cercle sur un tableau en liège ou velleda, puis écrivez sur des petits papiers (ou directement sur votre tableau velleda) toutes les choses avec lesquelles vous êtes à l’aise : sortir sans make up, porter des talons, aller au ciné toute seule, organiser un city trip ou un anniversaire surprise, faire le premier pas…

Epinglez-les ensuite dans votre cercle. Vous allez vite vous rendre compte que votre “zone de confort” n’est pas autant étriquée qu’on aimerait vous le faire croire. Surtout quand on fait fi de ce que la société considère ou pas comme des preuves de courage. Si vous êtes à l’aise avec les mots d’amour par exemple, well done, mettez-le dans votre cercle !

 

Une fois que vous avez rempli votre zone de confort, si un jour vous vous ennuyez un peu ou avez envie de tester de nouveaux trucs, vous pouvez ajouter quelques petits papiers autour : répondre au tél à un numéro non-enregistré, parler anglais, demander une augment’, voire même faire du parapente. Puis les intégrer à votre rythme dans votre cercle, tout en sachant que votre safe space vous attend juste à côté pour retrouver, if needed, de la sérénité et de la force.

 

Finalement, elle est plutôt cool cette zone de confort non ?