Le peaking, qu’est-ce que c’est ?

 

On pourrait traduire peaking par “culminer” (littéralement) mais pour vous la faire courte, le peaking est une technique de masturbation par “paliers”. Ce que ça veut dire ? Que le but est d’arriver à l’orgasme (ou à votre “point culminant”) en y allant progressivement.

 

L’idée, c’est de prendre le temps de “décrypter” ses sensations et son plaisir au lieu de le·s forcer.

Et en fait c’est logique : car pour mieux “voyager” entre le moment où vous envisagez de sortir le lubrifiant et celui où vous jouissez / atteignez l’orgasme, il vaut mieux y aller par étapes.

 

 

Comment ça marche ?

 

Dites-vous que c’est un peu comme réinventer le concept des “préliminaires” dans le cadre d’une séance de masturbation. En d’autres mots : ne pas vous presser, vous lâcher sur les caresses, prendre le temps de vous faire soupirer, de chercher d’autres sensations que celles que vous connaissez, bref : prendre le temps de l’excitation.

 

Tout l’enjeu étant d’apprendre à mieux connaître son corps, pour identifier (plus ou moins) 10 paliers différents de plaisir à son échelle : du niveau 1 (où ça vous fait du bien sans que ce soit la folie non plus) au niveau 10 (où rien ne pourrait arrêter votre orgasme).

Ce qui veut dire que vous pouvez apprendre à détecter le moment où vous êtes sur le point de lâcher prise pour mieux maîtriser vos sensations et ainsi mieux orienter vos gestes / vos mouvements (etc).

 

En gros : plus vous savez comment atteindre le moment “où vous y êtes presque” (grosso modo le palier 8 ou 9), plus vous avez de chance d’arriver au palier 10. Ce qui rappelons-le, n’est pas un objectif en soi (on peut très bien se faire kiffer sans orgasme), mais c’est bon à savoir.

 

 

Ok mais dans la pratique, on fait comment ?

 

Une fois qu’on maîtrise à peu près l’idée, on passe à la partie technique. On va du niveau zéro (= zéro excitation) au niveau 1 (en mode caresses, par exemple) et on s’arrête. Puis on reprend du niveau 1 au niveau 2 (un peu plus fort, un peu moins ?). Pause.

 

On repart ensuite du niveau 1 au niveau 3 et ainsi de suite, en veillant bien, à chaque nouvelle “étape”, à prendre le temps de redescendre au palier inférieur pour mieux faire monter son plaisir. L’idée : générer un (très) gros level d'intensité.

On peut évidemment faire intervenir progressivement du lubrifiant, un sex-toy ou son/sa partenaire en veillant bien à respecter les règles du peaking (restons sport).

 

 

Pourquoi ça marche ?

 

Le meilleur dans l’histoire, c’est que cette technique ne dit pas qu’il y a UN orgasme ou une seule manière de l’atteindre. Elle démonte l’idée présupposée selon laquelle “on a un orgasme ou on n’en a pas” pour mieux mettre l’accent sur votre approche de votre corps et de vos sensations.

 

Et elle a l’avantage de décupler votre potentiel orgasmique, puisque, rappelons-le : le clitoris aussi entre en érection (bah ouais), et votre corps sécrète de la cyprine sous l’effet de l’excitation sexuelle #lubrification. Sous-titre : prendre son temps, c’est la vie.

Évidemment, le peaking n’est pas une technique de masturbation réservée exclusivement aux personnes porteuses d’un utérus. Du temps, de la curiosité, et un bon élan (auto)-érotique suffisent :)

 

 

Et avec mon/ma/mes partenaire·s ?

 

Inutile de vous préciser que maîtriser le peaking permet de mieux connaître son plaisir et donc potentiellement de mieux pouvoir aiguiller son/sa/ses partenaire·s.

 

On peut donc tout à fait s’adonner à la découverte de l’art du peaking à plusieurs. Même recette : on prend son temps, on découvre les “paliers” de plaisir de l’un·e et de l’autre, et on (commu)nique dans la joie et le consentement.

Bonus confinement : si vous êtes confiné·e en couple et d’humeur lubrique, explorer cette technique à deux peut-être une bonne manière de faire mieux que passer le temps.

 

Bonus confinement bis : si vous êtes confinée solo et d’humeur lubrique, sachez que le peaking s’accommode très bien d’une séance de sexting en parallèle. Vous pouvez par exemple échanger avec votre partenaire / crush / correspondant·e hot (rayez la mention inutile) sur vos séances d’exploration et votre plaisir, ou encore envoyer un texto de plus en plus intense à chaque palier. Une bonne manière de communier autour de l’orgasme à distance.

 

Et parce que c’est plus que jamais le moment, on en profite pour vous (re)partager notre super guide pour partager et envoyer des nudes safe et stylés (dans les règles de l’art).

 

Appel à l’orgasme massif et révolutionnaire : check ! 😏


 

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