Comment (et pourquoi) adapter sa pratique sportive à son cycle menstruel ?
Les bons tips de Nike Sync
Presque sûres que ça vous est déjà arrivé : finir un entraînement de sport les doigts dans le nez le lundi… et avoir l’impression d’être incapable d’arriver au bout de la même session le dimanche. Breaking news : c’est peut-être lié à la phase de votre cycle menstruel. Selon où on se situe dans son cycle, notre corps ne répond pas de la même manière. Pour améliorer ses performances, mais aussi gérer son stress et renforcer son système immunitaire (bref, le jackpot), on peut apprendre à adapter ses entraînements à son cycle. C’est pile pour ça que Nike lance Nike Sync, un programme d’entraînement en trois phases lié au cycle menstruel, avec les meilleurs tips d’Inès Bloch compilés dans une mini-série de podcasts. On vous en dit plus par ici.
Pour rappel, prenez le premier jour de vos règles comme point de départ de votre cycle. Voici le topo.
Phase #1 : vitesse et puissance
Du premier jour de vos règles au jour 13
C’est à ce moment que vous devez travailler la vitesse et la puissance. Votre système immunitaire est au taquet, vous pouvez donc mettre le paquet sur les entraînements intensifs, la musculation avec des poids par exemple. C'est aussi là que vous pouvez développer de nouvelles compétences et apprendre de nouvelles techniques.
Pour parler de cette phase et choper de très bons tips, la prof de yoga Inès Bloch a rencontré la coach Edwige Ahonto dans le premier épisode du podcast Nike Sync. Ce qu’on en a retenu ?
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1 Contrairement aux idées reçues, c’est à partir du premier jour de règles qu’on a le plus d’énergie et qu’il faut se lancer des challenges, viser la performance ou même se remettre au sport.
2 L’alimentation aussi est à mettre en perspective avec son cycle. Comme on est plus actives et énergisées en début de cycle, les fringales sont plus fréquentes à ce moment, et c’est ok. Visez les bonnes graisses comme l’avocat, les céréales, les légumineuses… Ou les cookies-banane d’Edwige à choper en écoutant le podcast.
3 Pour se motiver et finir son cycle avec fierté, il est bon de se fixer des défis à atteindre pendant le mois, même petits.
Phase #2 : endurance et renforcement
Jour 14 à 20
C’est le moment où il faut miser sur un entraînement aérobique régulier et sur l’endurance. Le système immunitaire est légèrement affaibli à ce moment-là. L’idée est donc de travailler sa résistance sur la durée. Lancez-vous par exemple dans un run facile ou une randonnée sur terrain vallonné, utilisez des charges modérées si vous êtes en training.
Pour parler de cette phase et choper les meilleurs tips, Inès Bloch a rencontré la coach Lisa Esteve Pacoud dans le deuxième épisode de Nike Sync. Ce qu’on en a retenu ?
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1 La deuxième phase du cycle est le moment où notre souplesse ligamentaire augmente. On peut tenter de nouvelles postures, tout en faisant attention à ne pas se blesser.
2 C’est aussi le moment où la température du corps augmente légèrement, donc le risque de déshydratation est plus fort. Il faut penser à bien boire.
3 Quel que soit le moment du cycle, il faut apprendre à s’écouter, ne pas avoir peur de dire à son entourage qu’on a besoin de se reposer, se retrouver seule, de prendre soin de soi. Self care first.
Phase #3 : mobilité et récupération
Jour 20 à 28
Vous êtes en fin de cycle, votre système immunitaire est au plus bas. Misez sur des activités douces, avec des petites charges si vous êtes en training. C’est le moment de travailler votre souplesse et votre technique, pourquoi pas en pratiquant du yoga lent, du Pilates, des marches… Bref : on y va mollo à ce moment-là.
Pour parler de cette phase et choper les meilleurs tips, Inès Bloch a rencontré la lanceuse de disque Melina Robert-Michon dans le troisième épisode de Nike Sync. Ce qu’on en a retenu ?
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1 C’est pendant cette phase du cycle qu’on peut être un peu plus raides, au niveau des hanches ou du dos par exemple. Ne pas hésiter à adapter son entraînement et passer à des séances plus douces à ce moment. Et si on ne sent pas une séance : on ne la fait pas. C’est ok aussi.
2 S’entraîner pendant cette période peut aussi être une bonne manière de soulager son SPM, à condition d’adapter sa pratique. Le sport peut redonner de l’énergie et apaiser le mental.
3 C’est à ce moment du cycle que les fringales débarquent et les envies de sucre. Alors on fonce sur le beurre de cacahuète, les fruits et les graines, histoire de se faire plaisir tout en mangeant sain.