Elina, 23 ans : Mon premier baiser

 

Ça va vraiment manquer de romantisme mais c’était au début du collège, sur un pari de cour de récré. Welcome dans les années 2000 ! Sinon, un peu plus tard, c’était un gars en quatrième qui ne savait pas bien quoi faire de sa langue. Je l’aimais mais bon, c’était un peu embarrassant, pour être honnête.

Élodie, 28 ans : Ma première rupture

 

C’était l’enfer. Sur Terre. Je crois que j’ai vraiment fait flipper ma mère qui ne savait plus où se mettre. Je n’ai probablement jamais autant pleuré de ma vie (à part le jour où j’ai perdu mon chat). J’avais 16 ans, c’était le lendemain de la Saint-Valentin, et je me souviens qu’il avait attendu le 15 pour me quitter parce qu’il m’avait déjà invitée à dîner au Japonais pour l’occas’.

 

 

Chloé, 25 ans : Mon premier pétard

 

Franchement, je ne vais pas vous mentir, c’était vraiment cool. Je sortais pour la première fois, après le BAC de français : la folie, quoi. J’ai fumé à l’arrache sur un truc mal roulé mais qui sentait bon la nature (#laprovince). Bon ET ensuite j’ai vomi, mais rien de choquant pour l’époque. Et oui, j’avoue, c’était la première fois d’une très longue série.

 

 

Sarah, 27 ans : Ma première paye

 

J’avais 17 ans, je travaillais chez Quick. Je faisais des frites, je récurais les toilettes, et j’ai touché (je m’en souviens, c’était fabuleux), un truc comme 530 €. Je suis allée chez Zara di-rect. Chez H&M le jour suivant. J’ai acheté mon premier porte-jarretelles et mes premiers talons à paillettes. Au bout d’une semaine je n’avais plus une tune. Au bout de trois semaines, j’avais démissionné. C’était nimp’.

Dhanna, 22 ans : Mon premier boulot

 

J’avais 20 ans et je voulais me faire un peu d’argent pour partir en Thaïlande avec une pote. J’ai passé trois semaines au mois de décembre à emballer des jouets de luxe dans du papier cadeau pour les fêtes. Clairement, à ce moment là, la magie de Noël en a pris un coup pour moi. Mais la Thaïlande, c’était bien. Alors depuis, quand je prends un boulot, j’essaye de me souvenir que ça peut être un moyen plutôt qu’une fin. Ça aide.

 

 

Claudia, 30 ans : Mon premier acide

 

J’ai grandi dans les années 90, avec dans le rétro les trips aux LSD de la génération hippie. Mes parents n’étaient pas de ce “genre-là”, pas du genre à fumer non plus d’ailleurs. Du coup, je n’ai pas touché aux drogues pendant longtemps. Mon premier acide, c’était l’année dernière : à la gay pride, avec un groupe de potes. Ce sera peut-être le dernier mais je me souviendrais toujours de l’impression géniale que j’ai eue, que le monde était une gigantesque paillette et moi une superbe licorne.

Camille, 26 ans : Mon premier burn-out

 

J’ai juste un truc à dire : pas besoin d’avoir plus de 30 ans pour péter un câble au travail. C’est d’ailleurs le lot de pas mal de personnes de mon entourage - avoir craqué dans un taf (alimentaire ou pas), s’être réorienté trois fois depuis le début ou la fin de leurs études. Bref : l’année dernière, j’ai fait une grosse dépression, parce que mon premier “vrai” boulot ne me convenait pas - boulot que j’avais fait 7 ans d’études pour obtenir ! J’ai tout arrêté… et j’ai repris mes études depuis. WTF vie.

 

Envie de plus de premières fois ? Écoutez le génial podcast de Mad & Women sur le sujet. Souvenirs bon délire, émotions, et fous rires guaranteed.

 

 

Par souci d’anonymat, les prénoms de toutes les personnes interrogées dans le cadre de cet article ont été modifiés.