Emily Esfahani Smith avait tout pour être heureuse, except that she wasn’t. Alors plutôt que de chercher un mec encore plus parfait, un appart encore plus canon et un taf encore plus enrichissant, elle est retournée à la fac pour étudier la psychologie positive, s’est tapé la masse de bouquins de psycho, philo et neuroscience, et a passé 5 ans à interviewer le monde entier. Pas-la-flemme, c’est son deuxième prénom. Après toutes ces recherches, elle a enfin pu résumer ce qui donnait du sens à la vie en 4 piliers.

 

 

#1 La tribu

 

Le premier sentiment qui donne un sens à notre vie est celui d’appartenance. On a besoin d’appartenir à un groupe d’être humain qu’on estime et dont on prend soin, et qui réciproquement nous estime pour qui on est deep.

Cette tribu est un cercle vertueux d’amour et de respect partagé qui nous fait nous sentir utile aux autres, appréciée et supportée. Sans aller jusqu’à la secte, on pense famille, ami·es et/ou communauté (féministe, LGBTQ+, club de roller derby, groupe de soutien, amical de la belote…).

 

 

#2 Le but

 

C’est notre mission dans la vie, notre raison de vivre. Ça ressemble beaucoup au “sens de la vie”, mais y’a nuance. Sorte de Ikigai, il implique d’être utile à la communauté, d’aider les autres, de leur apporter quelque chose. Ça peut passer par le travail mais pas seulement : un engagement associatif ou politique, des réalisations artistiques pour émouvoir ou propager un message, une innovation qui change la vie de certaines personnes, l’éducation de ses enfants…

 

 

#3 La transcendance

 

Elle peut être religieuse, méditative, philosophique, artistique… C’est ce moment où l’on quitte le brouhaha constant pour élever notre conscience. Où l’on se sent pleinement connectée au reste du monde (rangez votre tél, pas comme ça), habitée par une inspiration (via l’écriture, la peinture, la photographie…), ou apaisée et éclairée grâce à la méditation ou à un traité philosophique qui nous prête un nouveau point de vue sur la vie, l’univers, toussa. Rafraîchissant.

(Illustration : @lea_binda)
 



#4 Le storytelling

 

Dernier pilier qui permet de donner du sens à sa vie, le storytelling est la façon dont vous racontez votre propre histoire. Parce qu’elle vous appartient et que vous la connaissez mieux que personne, c’est à vous d’y ajouter les sous-titres, d’en tirer vos propres leçons.

 

Emily cite l’exemple d’un jeune joueur de football américain cloué dans un fauteuil roulant à la suite d’un accident. Première version de son histoire : ma vie est foutue. Deuxième version : avant l’accident, je faisais la fête à la nimp, je réfléchissais pas, je traitais mal mes proches et les autres en général. Aujourd’hui j’ai la chance de pouvoir prendre du recul et enfin commencer à donner du sens à ma vie. Les faits restent les mêmes, mais la façon dont vous (vous) les racontez change tout.

 

 

Bonus

 

Pour vous aider à y voir encore plus clair, on a trouvé un exercice qui nous a bien plu. Ça peut sembler un peu glauque, mais voyez-le plutôt comme une célébration de votre vie : qu’aimeriez-vous que les gens disent à votre enterrement ? Visualisez ce moment, et imaginez ce qui serait le plus important pour vous.

Elle m’a aidé à grandir, à devenir la personne que je suis aujourd’hui”, “Elle a ému des milliers de personnes avec ses livres”, “Elle était toujours souriante, même quand on était triste elle savait comment nous faire rire”, “Elle s’est battu pour la sauvegarde de la planète pendant des années”, “Sa patience et sa gentillesse m’ont toujours inspirée”...

 

Vous y trouverez de bonnes idées pour commencer. Pour finir, on veut que vous gardiez en tête que vous méritez d’être ici, qu’il y a de l’amour pour vous, et que vous avez encore pas mal d’années pour faire le bien sur cette planète. Go vegan! (on déconne) (pas vraiment) (bisou).