Les questions à poser pour savoir comment vont VRAIMENT vos proches
Slt sa va?
Aujourd’hui, “Salut, ça va ?” est devenu une simple formule de politesse qui revient à dire “Salut, démarrons cette conversation”, voire même tout simplement “Bonjour”. En réponse, pas vraiment d’autres choix que "Ça va et toi ?”. Place pour une VRAIE réponse dans ce schéma ? Aucune. Même quand au milieu de la conversation on (re)demande, “Et toi, comment ça va ?”, again la politesse se mêle de nos histoires et même si non, ça ne va pas, on se dit que la personne en face nous le demande sûrement pour être sympa et n’est pas vraiment chaud pour écouter nos problèmes pendant plus de 5 minutes. Du coup on règle l’équation par un “ça va, ça va”, et finalement, on ne “va” nulle part. Et si on trouvait d’autres formules pour faire comprendre à nos proches qu’on est vraiment dispo pour les écouter, que ce soit en 2020 (#distanciationsociale) et après ?
On crée un environnement d’écoute
On vous donnait déjà un indice dans cette première image de conversation téléphonique : pour que vos proches se sentent assez safe pour vous dire comment ils vont vraiment, il faut leur dire que vous avez du temps et que vous avez décidé de leur dédier. On balaye d’un coup les “Je ne veux pas te déranger avec mes histoires” : on n’est pas là pour goûter du ragot croustillant poto, on est là pour écouter ce que tu as à raconter, peu importe ce que c’est.
Pour que ce soit établi d’entrée, au téléphone on n’hésite pas à être direct·e : “J’ai fait tout ce que je voulais faire aujourd’hui, si tu as du temps aussi, on peut parler de ce que tu veux : pourquoi les crabes font des boules de sable ou comment s’est passée ta journée ?”
C’est comme prendre rendez-vous pour un goûter, on sait qu’on est là pour l’autre pendant un temps donné et ça crée une bulle de confession rien qu’à vous.
Autre chose importante à garder en tête : si vous demandez à une personne de se livrer, soyez là pour elle, pour l’écouter, pas pour la juger maladroitement, lui donner des conseils non sollicités ou rebondir toutes les 5 secondes sur votre propre expérience, not helpful. À relire juste au cas où : notre récap sur la positivité toxique.
On remplace le small par du big talk
Maintenant qu’on a installé les contours, il faut rentrer dans le vif du sujet. Dans ses conversations cheat code, We’re Not Really Strangers, le jeu de cartes pour apprendre à mieux connaître les autres (et soi-même), nous donne quelques idées pour remplacer les questions banales qu’on se lance comme ça, par des mots qui visent juste. En s’en inspirant et en français ça donne :
On fait grimper le niveau de ses apéroS Zoom (ou de ses conversations IRL)
Si vous avez besoin d’un coup de pouce supplémentaire pour creuser dans le cœur de vos proches tout en subtilité, on vous propose de sortir les incontournables jeux de cartes, mais version vraies conversations. Alors évidemment, We’re Not Really Strangers c’est l’incontournable du genre, mais on aime bien aussi le deck Holstee, ou ressortir en toute occasion les 36 questions pour (re)tomber amoureux·se (parce que ça marche très bien aussi pour parler sentiments, tout simplement).
Autre idée : sortir votre tarot, étaler 3 cartes devant vous, proposer à la personne en face d’en choisir une, lui expliquer rapidement sa signification et lui demander à quoi ça fait écho dans sa vie en ce moment. Méthode testée et approuvée pour parler des vrais sujets.
Si vous n’avez pas de tarot et envie de vous faire un cadeau de Noël en avance, notre chouchou du moment c’est le Neo Tarot de Jerico Mandybur (n’ayant pas de shop perso, elle le propose à la vente sur Amazon mais vous pouvez aussi demander à votre libraire de le commander). Sinon, vous pouvez aussi utiliser notre tarot d’Halloween #récup.
On vous souhaite de belles conversations, et on espère que tout le monde va bien.
