1/ Les gens ne savent pas. Qui vous êtes, ce que vous pensez. Si vous ne l’ouvrez pas de temps en temps, il est peu probable que quelqu’un comprenne ce que vous voulez.

 

2/ La réciproque est vraie : inutile de passer 600 ans à vous demander ce que pensent les gens en vous fondant sur des micro-détails chelous. Vous voulez savoir ce qu’ils pensent ? Demandez-leur.

 

3/ Il n’y a pas de réponse définitive à la question : “quel est le sens de la vie ?”. Non, vraiment, le but, c’est de chercher. Pas de trouver.

 

4/ Prendre soin de soi est le meilleur des cercles vertueux. N’attendez ni ne comptez sur les autres pour le faire : ça arrivera de temps en temps, mais c’est à vous de vous faire du bien. Parce que ça fait du bien.

 

5/ Être perdue fait partie du starting-pack : c’est aussi le contre-coup de notre liberté. Comme dirait Sartre, liberté ne vient jamais sans res-pon-sa-bi-li-tés.

 

6/ Du coup, nos rêves et envies demandent certains sacrifices : des choix (douloureux), du travail, des compromis. Une bataille, quoi.

 

7/ L’idée du risque ou du pari c’est de ne pas en connaître le résultat. En bref : allouer sécurité et grande aventure, c’est quasi impossible. Il faut se jeter dans le vide et accepter l’inconnu pour créer du mouvement.

 

8/ Souvent, lorsque les choses ne fonctionnent pas, c’est qu’il y a une raison. Et ça peut être douloureux de réaliser pourquoi. Ça peut prendre du temps. C’est parfaitement normal.

 

9/ Il est très rare qu’il y ait une réponse (très) simple à une question (très) compliquée. Garder cette phrase en tête permet d’éviter qu’un même problème se représente perpétuellement, toutes les 3 semaines ou 6 mois.

 

10/ Savoir distinguer ce qui est grave de ce qui est important est une des clés pour garder la tête froide. Pour protéger sa sensibilité. #dramaqueen

 

11/ ET AU FAIT, on n’est pas obligées d’aller bien tout le temps. D’être tout le temps super fortes. De pouvoir tout encaisser. Pour mener justement nos batailles, la clé, c’est peut-être l’auto-bienveillance.

 

12/ D’ailleurs, être bienveillant avec soi est très compatible avec la capacité à se remettre en question. Pour créer le mouvement, continuer à avancer. Et si possible, sans des casseroles psychologiques de 18 kilos-tonnes.

 

13/ Il y a un travail (nécessaire) à faire pour se détacher de l’opinion des autres. Surtout quand elle prend la forme d’un jugement. Plus encore lorsque ces autres personnes n’ont absolument rien dit et que vous psychotez littéralement toute seule.

 

14/ Savoir écouter les autres et leur demander leur avis est extrêmement nécessaire. À celles et ceux qui vous veulent du bien. À celles et ceux avec qui vous travaillez, coopérez, vivez. La vie, c’est mieux quand on (en) parle.

 

15/ Admettre, réfléchir et prendre soin de soin de nos échecs nous permet d’avancer : si vous les percevez comme tels, ils peuvent vous en apprendre beaucoup sur vous. Sur ce que vous voulez. Ou pas.

 

16/ Lire beaucoup, c’est bien. Autant que possible. À chaque fois, le cerveau crie merci. Les livres sont comme de l’oxygène : ils remettent de l’air là où votre pensée commençait à sentir le renfermé.

 

17/ Prenez votre courage à deux mains et poussez-vous (gentiment). Il faut 3 semaines pour ancrer une nouvelle habitude dans votre quotidien : souvenez-vous en quand vous aurez la gueule enfoncée dans une spirale de l’échec.

 

18/ Dans la série corvées, fixez-vous une règle d’or : celle de vous en occuper. Le mieux est de trouver une manière de joindre l’utile à l’agréable. Par exemple, l’équation vaisselle + podcast marche vraiment très bien.

 

19/ Prendre régulièrement RDV avec soi-même pour faire des choses cool et rafraîchissantes, c’est le degré zéro du selfcare. Par exemple, vous pouvez vous dire que 2 fois par mois, vous irez à la piscine. Ou marcher dans un bois, juste pour mater les fleurs.

 

20/ Mieux vaut apprendre à gérer ses tunes. Sinon, la vie vous en met facilement plein la gueule. Revers positif de la médaille : vous allouer un budget plaisir. Mensuel. Parce qu’on n’est jamais si loin de vivre la vie qu’on mérite.

 

21/ Apprendre à accepter les contretemps et l’imprévu est un des défis que la vie nous pose constamment. Ça ne va pas assez vite ? Ça ne suffit pas ? Ça ne se passe pas comme prévu ? Scoop : il y a des choses qu’on ne gère pas, en fait.

 

22/ La procrastination est un fléau. Aucun vaccin disponible en stock. Seule manière de dealer avec son spectre : prendre à bras le corps les tâches une par une, sans se foutre une pression monstre. Et avancer, à son rythme.

 

23/ Une bonne barre et ça repart. Parce qu’à 25 ans, on cultive déjà beaucoup plus facilement l’auto-dérision que pendant notre adolescence. Il faut apprendre à se marrer. De soi pour commencer. Ça aide à relativiser.

 

24/ Dans une relation à deux, on est deux. À penser, à fantasmer, à baliser. Et le but, c’est peut-être de réussir à concilier le temps de l’autre et le sien. Trouver des moments, des manières de se dire les choses. De rester en contact, autant que possible.

 

25/ S’entourer bien, c’est bien. C’est beau, c’est doux, ça met du plaisir et de la légèreté là où parfois la vie en manque. Et c’est du travail aussi : les autres sont fous, complexes, comme vous.

 

26/ Certaines relations sont profondément toxiques. Bons souvenirs ou pas, excuses ou pas excuses. Y mettre un terme est souvent quasi-vital.

 

27/ Les gens changent. Et vous aussi. Et c’est parfois compliqué de regarder certaines amitiés mourir. Ceci dit, souvent, ça tient aussi à pas grand-chose de les sauver in extremis.

 

28/ Attendre les gens où ils ne peuvent pas être, c’est bien souvent se leurrer sur la relation qu’on peut avoir avec eux. Fantasmer mariage avec un phobique de l’engagement polyamoureux pourquoi pas. Faut-il encore voir ce qu’ils vous en coûte. “Suis-je amoureuse de cette personne ou de mon propre fantasme ?”. Question à 100 000 dollars.

 

29/ “Be careful what you wish for, because you may just get it”. Celle-là, on l’aime bien. Parce qu’au final, c’est souvent vrai. On vous laisse méditer dessus.

(*Faites attention à ce que vous voulez car vous pourriez bien finir par l’obtenir.)

 

30/ C’est tout à fait ok d’avoir peur. De flipper, d’avoir l’impression de perdre le pied les pédales et la tête. La vie, ça bouge. À vous de trouver quel est votre rythme <3.