Billy Porter

 

Son CV : Chanteur et acteur afro-américain, Billy Porter a fait ses débuts à Brodway où il joue dans Grease, Hair, avant de remporter le Tony Award du Meilleur Acteur dans une comédie musicale pour Kinky Boots. Grâce à son rôle dans la série Pose, il remporte un Emmy Award, et nous régale depuis de ses speeches inspirants et de ses tenues engagées sur tous les tapis rouges qui comptent.

Ce qu’il dit : “On m’a dit que vu la personne que j’étais, ça n’allait jamais marcher, que je ne connaitrais jamais le succès. Je ne les ai pas cru. J’espère que les jeunes personnes queer, de toutes les couleurs de peau, me regardent et se disent qu’elles peuvent y arriver”. (Discours aux Emmy Awards en 2019)

 

Ce qu’on retient : Ce n’est pas parce que la société nous crie qu’on n’est pas valide qu’on ne peut pas lui prouver qu’elle a tort. À force de représentativité, on peut construire un monde qui accepte toutes les origines sociales et ethniques, tous les corps et tous les choix qu’on fait pour soi, une société qui défend l’égalité peu importe où on se situe sur le spectre du genre et de l’orientation sexuelle.

 

 

Hunter Schafer

 

Son CV : Mannequin et actrice transgenre, on connaît surtout Hunter pour son rôle de Jules dans la série Euphoria, aux côtés de Zendaya. Elle a été élue 21 under 21 par Teen Vogue en 2017, ce qui lui a quand même donné l’occasion de discuter politique avec Hillary Clinton.

Ce qu’elle dit : “En apprenant d’avantage de ma communauté, j’ai réalisé que le genre était un spectre, et quelque part j’ai laissé tomber l’idée que j’avais besoin d’être l’un ou l’autre, en acceptant d’être simplement moi-même.” (Interview pour le New York Time, juillet 2019)

 

Ce qu’on retient : Devenir soi-même est un chemin, intime et unique. On a le droit d’être curieux·se, d’hésiter, de tester, de se tromper, de prendre le temps de construire qui on est, et de changer la déco au fil des années. C’est chez nous, on fait ce qu’on veut.

 

 

Jennifer Aniston

 

Son CV : Plus vraiment besoin de présenter l’actrice, réalisatrice et productrice de 51 ans qu’on a découvert dans Friends (dans le rôle de Rachel pour lequel elle a remporté un Golden Globe et un Emmy, c’est pas rien), puis suivi dans une série de comédies successfull au cinéma.

Ce qu’elle dit : "Mon mariage a été jugé, mon divorce a été jugé, mon manque de mec a été jugé, mes seins ont été jugés. Pourquoi regarde-t-on toujours les femmes à travers ces prismes qui divisent ? (...) J'ai travaillé trop dur dans cette vie et pour cette carrière pour être réduite à une triste personne sans enfant. Nous n'avons pas besoin d'être mariée ou mère pour être complète. Nous pouvons très bien déterminer notre propre bonheur éternel nous-même." (Interview pour Marie Claire Australie et le HuffPost en 2017)

 

Ce qu’on retient : C’est à nous de fixer les critères de notre réussite. Exercer le taff de nos rêves, élever des enfants, militer pour nos engagements, faire le tour du monde tous les ans, avoir construit un quotidien dans lequel on se sent nous-même… Rien ne nous oblige à nous conformer aux cases de la société pour être heureuse, bien au contraire. Tracez votre propre route et soyez fières de ça.

 

 

 

Leslie Barbara Butch

 

Son CV : DJ, militante queer, grosse et féministe, Leslie Barbara Butch a récemment posé nue en couv' de Télérama. Sur cette photo, on ne voit ni ses seins (bien que ce soit absurde d’être obligées de les censurer) ni ses parties intimes. Pourtant, quand elle a tenté de la poster sur Instagram, son compte a direct été supprimé. Pourquoi ? Parce que l’algorithme a repéré un “trop grand pourcentage de peau” sur la photo et l’a donc catégorisée comme brisant les règles de la communauté… Depuis, l’activiste a lancé le #BarbaraButchChallenge pour partager la couv' en masse sur le réseaux.

Ce qu’elle dit : “En ce moment je me fais grave insulter sur les réseaux sociaux mais ça me rend encore plus forte et prête à renverser ce système. J'aimerai qu'on se montre toustes comme on est, qu'on soit libre sans avoir peur qu'un connard ou une connasse vienne nous faire une remarque. Que ça ne nous atteigne plus même quand ça vient de nos propres familles. Alors je vous invite à m'écrire quand vous avez le cœur lourd, si vous sentez seul·e·s et j'essaierai de vous envoyer le plus d'amour possible à chaque fois. Pour que vous aussi vous puissiez avoir suffisamment de force pour affronter votre quotidien peu importe le corps que vous avez, le genre que vous avez, la couleur de peau que vous avez. Venez on devient vraiment la communauté du love ❤️” (Post Instagram)

 

Ce qu’on retient : Que ça peut sauver de trouver sa communauté, de se soutenir et de se sentir soutenu·e. Que peu importe les défauts que la société nous épingle sur le corps, il y aura toujours des gens pour nous aimer et nous apprendre à nous aimer.