Un peu partout à travers le monde, des médias, marques de luxes et personnalités ont inventé un mythe : celui de la "parisienne". Alors c'est sûr, cette sorte de licorne en fait rêver plus d'un. Le problème, c'est que toutes les femmes qui habitent à Paris et ne ressemblent pas à ça (= tout le monde en fait) ne se sentent pas représentées. Celles qui galèrent à payer leur pass Navigo chaque mois, celles qui passent un temps colossal à coiffer leurs cheveux afros, celles qui boivent des pintes pour accompagner leurs frites, celles qui ont grandi en banlieue ou dans les DOM-TOM, celles qui s’habillent en friperies.

Toutes ces femmes, Alice Pfeiffer les met en lumière dans son livre, Je ne suis pas parisienne : les cagoles, les grosses, les noires, les beurettes, les vieilles, les juives, les queer, les Madame Tout le Monde. Rarement représentées par les médias ou les marques de luxe, ce sont pourtant elles qu'on croise réellement dans les rues de la capitale. 

Alors, comment on fait pour remettre les compteurs à zéro ? Heureusement, quelques influenceuses nous montrent une autre version des femmes parisiennes. On pense notamment à Adeline Rapon, qui n’hésite pas à montrer sa pilosité sur Instagram, ou à Scheena Donia, qui montre une autre facette de la beauté française. Une bonne manière de dire bye aux stéréotypes en tout genre.




Je ne suis pas parisienne ; éloge de toutes les Françaises 
Alice Pfeiffer, Stock, 18 €