Question 1 : Si on me disait que je ressemble beaucoup à maon partenaire, comment je le prendrais ?

Aha ! Vous ne l’avez pas vue venir celle-là, hein ? Et pourtant, elle est passionnante quand on y pense, et à plus d’un titre : car elle vous oblige à vous confronter à la vision / perception que vous avez de votre partenaire. 

Qu’on soit bien claires : bien sûr que vous pouvez ne pas vous ressembler… Mais est-ce pour autant une raison de ne pas le prendre comme un compliment si quelqu’un vous le disait ? 

Le fond du sujet : évidemment qu’on vous souhaite d’être fier·e de vous. Mais êtes-vous fier·e aussi de votre partenaire ? Reconnaissez-vous ses qualités, ses points forts, ses lumières ? 



Question 2 : Y-a-t-il de la place dans ma relation pour l’expression des émotions de chacun·e ?

C’est (rien qu’un peu) la base de toute relation saine, mais on pourrait la perdre de vue : la place qui est accordée à l’expression des besoins et envies de chacun·e en toute décomplexion et liberté. 

Autrement dit : si vous passez votre temps à foutre des trucs sous le tapis pour « la paix des ménages » comme qui dirait… Êtes-vous bien sûr·e que la communication est ouverte ? 

Le fond du sujet : en fait, il s’agit aussi de se demander si vous êtes amoureux·se de votre partenaire ou juste de ce que vous préférez chez lui/elle… Et vice versa. Sous-titre : pour que tous les feux soient au vert, vous devriez pouvoir parler de tout ce qui va comme de ce qui ne vous va pas.



Question 3 : Est-ce que je me sens comblé·e ou juste moins solo ? 

Déso pas déso mais mettons les pieds dans le plat, SVP. Comment ? En vous demandant (pour de vrai) comment vous vous sentez dans votre relation. 

Par exemple : quand est-ce que vous avez eu un fou-rire pour la dernière fois ? Est-ce que vous vous sentez compris·e et valorisé·e ? Avez-vous le sentiment que cette relation vous fait grandir et progresser ? 

Le fond du sujet : amour ou habitude ? Passion ou peur de la solitude ? Cette question, si vous vous la posez avec honnêteté, vous aidera à mieux comprendre ce qui vous motive à rester auprès de votre partenaire. Si c’est pour ce qu’iel vous apporte : tous les feux sont au vert.



Question 4 : À quel point sommes-nous ouvert·es à la conversation ? 

Pour répondre à cette question avec sincérité, il vous suffit de fact-checker - c’est-à-dire de remonter un peu le temps et de regarder attentivement comment se sont déroulés vos derniers échanges.

L’objectif : constater si on part plutôt sur un mood « tout le monde se braque » ou « on se tchatche avec bienveillance ».

Le fond du sujet : l’idée est ici de checker si vous et votre dulciné·e échangez toujours avec curiosité. Et tant qu’on parle curiosité, approfondissons, justement : pourriez-vous dire que vous vous écoutez toujours l’un·e l’autre, genre, vraiment ? Que vous appliquez cette maxime du « argumentes comme si tu avais raison et écoutes comme si tu avais tort » ?



Question 5 : Est-ce qu’on peut passer du temps sans l’un·e-l’autre sans que ça pose problème ? 

Le couple ou la relation amoureuse a ce penchant inévitable : celui de faire de votre équipe le centre du monde… Au détriment de la relation que vous entretenez avec vous-même et/ou avec celleux que vous aimez. 

Pour la faire courte, l’idée est ici de se demander si vous avez toujours votre chambre à vous (coucou Virginia Woolf). 

Le fond du sujet : si on avait été moins délicates, on aurait pu vous parler de (co) dépendance affective… Vous avez capté. Ce que l’on cherche à remuer chez vous ici = votre individualité. Parce qu’on vous souhaite que le fait d’être amoureux·se vous donne des ailes, des vraies.