En cours

 

Puisque l’éducation nationale n’a toujours pas inscrit la matière “écologie” au programme, on se relève les manches avec 5 idées :

 

#1 Réaliser une carte des lieux qui cuisinent bio, végé et/ou de saison dans les alentours et la partager à tout le monde grâce à Masptr.

 

#2 Initier un partenariat entre les producteur·rice·s locaux·les et la cantine ou le RU.

 

#3 Libérer un espace pour créer un potager partagé auprès duquel pourraient s’approvisionner la cantine, le RU et les élèves/étudiant·es.

#4 Faire intervenir une asso pour une conf au sein du lycée/école/fac (qui pourraient par exemple vous donner des infos sur comment bien gérer son potager partagé ou comment introduire les producteur·rice·s locaux·les dans le réfectoire).

 

#5 Demander une salle pour projeter, une fois par mois par exemple, un documentaire pour sensibiliser aux enjeux écologiques. Pour commencer, on vous conseille (toute) la section Environnement et Nature d’Arte, le docu True Cost et la série Notre Planète, dispo sur Netflix. Y’a de quoi faire, prévoyez le popcorn.

 

 

Au taf

 

Première idée : recycler toutes celles du chapitre précédent (parce que le recyclage, c’est bien). Et en choper des nouvelles ici :

 

#1 Tafer ses prez sur Google Slides et les partager à tout le monde en amont de la réu pour éviter d’imprimer 10x un truc qui sera jeté dans moins d’une heure.

 

#2 Remplacer les mails par une messagerie professionnelle comme Slack ou Workchat, sur les conseils de Cleanfox dans son livre blanc sur la pollution numérique. Parce que 10 mails envoyés par jour pendant 1 an (en comptant uniquement les jours ouvrés #notriche) produisent la même quantité de CO2 que 240 kms en voiture (soit un trajet jusqu’à la Belgique depuis Paris. Lol).

#3 Remplacer les dosettes de café par du café moulu en vrac. Chez Kawa, on peut louer des machines à café, l’entreprise gère l’entretien et récupère même les sachets vides pour les réutiliser. De quoi - vraiment - se détendre à la pause café.

 

#4 Organiser un jour de troc entre collègues une fois par mois. On évite de jeter et on récupère au passage des super cadeaux de Noël pour la mif #pasdegâchis.

 

#5 Prévoir une partie du budget de l’entreprise pour offrir un kit de vaisselle de bienvenue aux nouveaux·elles arrivant·e·s avec par exemple un mug, une lunchbox, un set de couverts en bois (bonus brosse à dents) et une gourde isotherme.

 

Pour du rab de conseils, on vous file le guide du zéro déchet au bureau édité par Zéro Waste France.

 

 

Entre potes

 

Outre le fait de partager cet article (wink wink), vous pouvez réorienter vos activités amicales de la façon suivante :

 

#1 Faire une sortie shopping… En friperie. Parce que chez les géants de la fast fashion, la plupart des fringues sont en tissus synthétiques, donc dérivés du pétrole, ou en coton, une culture gourmande en eau qui réclame 3 000 à 5 000 litres pour la fabrication d’un seul tee-shirt (vous boirez moins d’eau en 7 ans). Sans parler de l’exploitation humaine tragique et des pesticides (20% de l’utilisation mondiale sont dédiés au coton). Le seconde-main, c’est mieux, du coup.

#2 Offrir des cendriers de poche à vos potes fumeur·se·s (et à vous-même). Un seul mégot jeté par terre pollue 500 L d’eau. Paaaaas bien. Ranger sa clope easy dans un pti boîtier accroché au porte-clés ? Biennnn.

 

#3 Proposer aux bars dans lesquels vous sortez de se renseigner sur les pailles biodégradables et comestibles.

 

#4 Organiser à tour de rôle un “Dîner presque parfait vegan” chez soi, une fois par mois par exemple. Ou une fois par semaine. Ou tous les soirs… Parce que miam de manger vegan en vrai (et double miam de jouer à la jurée héhéhé).

 

#5 Transformer une soirée pyjama tradi en soirée DIY beauté. Faites vos courses à l’avance chez Aromazone et fabriquez vous-mêmes vos gommages pour les pieds et vos soins capillaires. Fun et rewardant.

 

 

Dans son immeuble

 

Pour finir, on ramène les good practices chez soi pour le plus grand bonheur de ses voisins et voisines :

 

#1 Contacter votre gardien·ne ou votre gestionnaire d’immeuble pour installer une poubelle à verre si vous n’en avez pas. Il lui suffit d’en faire la demande auprès de la mairie #easy.

 

#2 Installer des casiers à dons dans le hall, pour y déposer fringues qu’on ne met plus, bouquins qu’on a déjà trop lus, objets déco qui nous ont lassé, etc, et y récupérer soi aussi de nouvelles choses, comme le sublime calendrier chatons La Poste de 2005 de Madame Odette #collector.

#3 Dans la même idée, créer un tableau de prêt. En gros un tableau Excel dans lequel chacun·e peut inscrire son prénom, l’objet qu’il ou elle peut prêter (perçeuse, chauffe-biberon, appareil à raclette…) et son numéro de téléphone. Ça évite les achats multiples, l’encombrement avec des objets qu’on n’utilise qu’une fois, et ça crée du lien dans le neighbourhood. Tout bénéf. Vous pouvez l’imprimer et l’afficher dans l’entrée pour que chacun·e le remplisse au stylo ou récolter les adresses mail de tout le monde pour leur partager direct en ligne.

 

#4 Planter des trèfles. Les abeilles en raffolent, et on raffole des abeilles (parce que sans elles, y’a pas de nous, en fait). Vous pouvez en planter dans des jardinières aux fenêtres ou dans la cour commune. Ça demande excessivement peu d’entretien et ça ajoute une touche de verdure.

 

#5 En parlant de cour intérieure, vous pouvez aussi proposer aux habitant·e·s que ça intéresse de se cotiser pour acheter un lombricomposteur. Tout le monde y jette ses déchets organiques (épluchures, coquilles d’œufs, sachets de thé…) et peut récupérer le fertilisant naturel créé par les verts pour nourrir ses trèfles, évidemment. C’est Panpan qui va être content.